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Semaine du 31/07 au 13/08

Croisière du 31 juillet au 13 août : Carteret è St Malo via les anglo-Normandes 

Premier équipage du 31 juillet au 8 août…équipage d’enfer !!!  Dédé, Jean-Marc et Claude sont arrivés avec 20 bouteilles de cidre, 11 bouteilles de vin blanc (que du bon, Sylvaner et Pinot Gris d’Alsace), des tas de légumes des jardins de Claude et de Dédé… Ensuite c’est au tour de Yannick et de Christine d’arriver avec tout le ‘liquide’…ils ont pris le chemin des écoliers pour venir jusqu’à Carteret et ont trouvé la région magnifique (fermes fortifiées, châteaux…). Puis c’est l’arrivée de Jean-Jacques, Louis-Paul et Bruno avec le reste des vivres pour 9 jours…On sait plus ou les mettre…

Apéro à bord juste après le coup de cloche, puis steaks hachés-chips (on garde les haricots verts frais du jardin pour demain). Fromage avec du pain de Condat et cerises du jardin de Claude… et là …..

Splachhhhh !!! Champagne !!! et beau gâteau aux framboises orné de bougies

                       

On se couche tard mais le réveil est tout de même prévu à 8 heures pour ne pas louper la marée.

Samedi 31 juillet :

 Départ en direction des Ecréhous, c’est un paquet de cailloux au nord-est de Jersey, qui mérite le détour, une dizaine de maisons blotties les unes contre les autres plus deux maisons isolées  séparées du ‘village’ par une bande de gravier couverte à marée haute…

C’est beau, surtout sous le soleil. Et ce n’est pas le jour. Nous nous contentons de mouiller le temps du repas (poulet rôti-haricots verts préparés ce matin par les 7 nains pendant que Blanche-neige était partie à la douche…). Vous avez remarqué que Christine est la seule femme pour sept hommes… Vous avez remarqué également que c’est la seule à être allé se laver…

Après la sieste du pacha, départ vers St Hélier, au milieu des cailloux. Le vent tombe et c’est au moteur que nous finirons la traversée, accompagnés un temps par un groupe de dauphins, de gros animaux malicieux. Yannick qui s’était précipité à l’avant tendait son bras au raz de l’eau et je crois bien qu’il a fait une touche… le soir il nous disait: « Il m’a regardait avec son petit œil rond »…

Pendant la traversée nous avons eu un moment à bord deux homo-sapionce…Dédé et ‘Le Retard’ ronflaient à l’unissons. Pendant que Claude nous attrapait 10 beaux maquereaux.

Nous arrivons un peu tôt à St Hélier pour pouvoir entrer dans la marina. Pendant qu’on patiente devant le seuil, Bruno nous prépare les maquereaux (tomates, échalotes, vin blanc, laurier…) qu’on mangera avec des pommes de terre du jardin, en robe des champs.

Samedi à St Hélier, on ne peut faire autrement que d’aller au pub… Le spectacle est toujours très dépaysant…on s’en met plein les yeux, les filles de tous gabarits déboulent par petits groupes décolleté jusqu’au nombril et mini-jupes jusqu’au …. Enfin presque jusqu’au nombril aussi… Mais le pub n’est plus ce qu’il était il y a quelques années et ressemble davantage à une boite… musique à donf et éclairage éblouissant…nous battons en retraite. Heureusement près de la sortie une banquette et une table s’offrent à nous dans une sorte de salon un peu à l’écart. C’est là que nous allons déguster les pintes de bière que Jean-Marc, Yannick, Louis-Paul et Claude sont allé conquérir (le mot quérir est trop faible…). Nous trinquons à la santé de petite Lalie, en effet Claude vient d’apprendre au téléphone la naissance de sa petite fille.

Retour au bateau en passant près de trois bateaux amarrés ensemble, sur lesquels des français étaient venus à St Hélier avec des projet de ‘défonce’ maximum… le pont des bateaux étaient jonchés de ‘cadavres’ et nous avons craint un moment qu’ils ne fassent une fête bruyante toute la nuit… Finalement nous n’avons rien entendu, pas même Bruno qui une fois de plus à dormi à la belle étoile dans le cockpit.

Dimanche 1er Août :

Réveil sous la pluie. Notre ‘cuisto’ réintègre vite fait le ventre douillet de Jonathan. On est obligé de manœuvrer un peu pour libérer le bateau sur lequel nous étions à couple, puis le pacha se met en cuisine : ‘Alicot’ de canard gras. ‘cuisto’ dans les pates car il veut absolument apprendre la recette…La recette, il l’a, mais le coup de pate…hein, le coup de pate… faut être périgourdin pour ça.

  

Après l’apéro et un petit repas léger…nous décidons de partir faire le tour de l’île…en bus. A la gare routière nous avons quelques difficultés à expliquer à l’employé ce que nous voulons…A coté de lui une jolie fille assise dans un fauteuil les jambes repliées sous elle (jolies les jambes) nous ignore complètement. Pourtant elle semble comprendre le français… Quelle conasse se dit-on… On est un peu juste sur l’horaire et nous finissons par louper le bus de 15 heures. Et là, surprise, nous découvrons que la nana était française… C’était donc une conasse française… Ca existe.

Nous finissons enfin par partir avec le bus suivant. Petit tour de l’île avec arrêt à mi-parcours sur une longue plage de sable fin. André, Claude et Yannick veulent absolument se baigner malgré un petit vent pas chaud. Tout le mode à poil (clair de lunes sur la plage comme dit Christine). Le retour vers St Hélier se fera par une route typique qui longe la cote escarpée sur le coté ouest de Jersey.

Lundi 2 août :

Après quelques courses dans le superbe marché couvert de St Hélier, un petit apéro sympa et un mouton/ratatouille réconfortant, cap sur Gernesey.

Nous marchons au près serré et la route paraît un peu longue. Plutôt que d’aller directement sur St Peter Port nous préférons aller mouiller dans une petite baie au nord de la pointe St Martin. Malgré un temps frisquet Yannick, Claude et Dédé se mettent à l’eau et nagent jusqu’à la plage. Le coin est calme et avec quelques degrés de plus on pourrait se croire dans un mouillage antillais… Pour se réchauffer ce soir, soupe au menu. Et une fois de plus ‘cuisto’, notre ami Bruno, va dormir sous un ciel superbement étoilé.

Mardi 3 août :

Départ vers 10 heures au moteur pour rejoindre St Peter Harbour distant d’un mile. L’entrée dans la marina est assez sportive, elle est bondée et les bateaux sont 3 ou 4 ‘à couple’. Nous trouvons une place tout au fond du port, près de la descente.

A nouveau nous prenons le bus pour un tour de l’île, avec arrêt à mi-parcours pour une petite trempette. Puis nous décidons de rallier le prochain arrêt de bus à pieds. C’est un peu l’aventure : nous sommes en pleine campagne, pas de carte et nous ne savons pas trop ou cet arrêt de bus. Belle balade qui nous emmène à traverser un golf puis longer de petites routes par des sentiers spécialement aménagés pour les randonneurs. De loin en loin on trouve devant quelques maisons des boites ou les propriétaires déposent les fruits ou les légumes qu’ils ont à vendre. Les gents de passage se servent et déposent les pounds ou les cents affichés.

 

Mercredi 4 août :

Ce matin il pleut fort sur Guernesey. Nous en profitons pour faire quelques courses et Blanche-neige quelques emplettes dans un grand magasin. A midi la pluie redouble de puissance, on se réchauffe avec un délicieux choux/saucisses.

Vers 15 heures la pluie s’arrête. Départ pour Sercq, sous génois enroulé au quart car on veut pêcher un peu. Bilan : 17 maquereaux. Le skipper souhaite mouiller pour la nuit à l’abrit du vent, donc à l’est de l’île mais une méchante houle renvoyée par le Cotentin génère un roulis pas possible… Après plusieurs tentatives on mouille finalement par 8 mètres de fond entre Derrible-Bay et Port Creu. Comme à son habitude Jean-Jacques fait frapper un orin sur l’ancre pour éviter de la laisser coincée sous un rocher. ‘Cuisto’ nous a préparé les maquereaux, moitié marinés, moitié en filets… Extra. Mais le roulis met les estomacs à mal et nous ne tardons pas à aller nous coucher. Pour limiter le roulis, on sort les dérives et là…. Erreur fatale : l’orin vient se bloquer dans les dérives et, à marée montante, tire l’ancre et la décroche. A 3 heures du matin branle-bas le combat, Jonathan dérape et s’en va, poussé vers le large par le vent et les courants… L’erreur aurait été de démarrer le moteur tout de suite, au risque de prendre l’orin dans l’hélice… Nous ne l’avons pas faite et voyant qu’il n’y avait aucun danger (nous nous éloignons de la cote et des cailloux) nous avons calmement récupéré notre orin et remonté l’ancre à bord. Dur dur car l’ancre de 15 kg plus 25 mètres de chaine à la verticale, ça pèse… un certain poids. L’opération terminée nous sommes revenus, dans une nuit noire, à peu près au même endroit (merci le GPS de Paul…). Nous avons pu poursuivre notre nuit jusque vers 8 heures.

Jeudi 5 août :

Réveil sous un beau soleil, les rochers tout près sont magnifiques et très impressionnants. On débarque à Port-Creu avec l’annexe pour une petite visite de l’île. Port-Creu est un minuscule port qui est fermé aux voiliers, seuls quelques barques s’y dandinent. Pour accéder au reste de l’île il faut traverser un tunnel et ensuite se présente une belle grimpette qui nous permet de rejoindre le village (très typique avec ses maisons en bois très colorées). Pas de voiture sur l’île, vélos, voitures à cheval rutilantes et quelques tracteurs… Sercq tire de cela son atmosphère très particulière. Nous traversons l’île de part en part et poursuivons au-delà de ‘la Coupée’, étroit passage qui permet de passer de la Grande Sercq à la Petite Sercq. Sur le chemin du retour un cottage propose Homard, petite salade et un verre de vin blanc pour 13 livres… c’est tentant mais nous avons laissé à bord ‘cuisto’ et son frère …on ne peut pas leur faire ça. Donc retour à Port Creu. Là le spectacle est permanent : un plongeur arrive avec sa barque, son chien bien campé à la proue , des gamins sautent à l’eau d’une hauteur de 4 ou 5 mètres dans des éclats de rire …

Retour sur Jonathan et, après un bon repas, départ pour Jersey ou nous arriverons de nuit…à marais basse. Nous devrons nous relever vers 6 heures du matin pour pouvoir entrer dans la marina.

Vendredi 6 août :

Nous sommes à couple avec une belle vedette appartenant à des français, en passant sur leur bateau ils ont la bonne idée de nous indiquer un endroit ou l’on peut avoir des homards à 13 livres/Kg (15 euros environs). Une partie de l’équipage s’y rend et ils reviennent avec quelques beaux spécimens… Mais à midi ce sera omelette aux champignons, puis, départ pour Chausey.

Nous passons récupérer les casiers que nous avions mouillés à proximité de la bouée verte d’entrée du port et… surprise : 1 beau homard et 2 étrilles.

  

Puis nous faisons route sur Chausey. Pas de vent, donc moteur…Blanche-neige est un grand moment à la barre, le reste de l’équipage roupille. Arrivés à Chausey, nous mouillons à Port-Homard…au pied du château de Louis Renault (Ouais, ouais, celui des usines Renault). Baignade et pêche à pieds histoire de ramasser un demi-seau de coques pour l’apéro. Ce soir on se régale : un demi-homard chacun accompagnés de mayonnaise maison…

 

Et ce soir, animation sur le pont… Claude en pissant par-dessus bord a allumé des étincelles sur le sable (des bestioles qui deviennent fluorescentes sous l’effet de l’urine. De plaisir surement…). Alors on s’y met tous (enfin tous les nains, pas Blanche-neige bien sûr…elle, elle fera ça plus discrètement lorsque tout le monde sera couché…). Et là, on se rend compte que tout le monde n’est pas aussi doué que Claude… tout le monde n’est pas capable de faire des étincelles avec son…instrument…Bravo Claude !!!

Samedi 7 août :

Bruno qui dort toujours dehors est réveillé par une petite bruine pas sympa…De colère, il se lève et …fait le café. Bonne idée, rien de tel pour se mettre en route. Pour des questions de marais, nous allons mouiller dans le Sound puis nous débarquons sur l’île. Aujourd’hui c’est jour de fête à Chausey, il y a une régate de doris (régate que ne ratait jamais Eric Tabarly…) et c’est assez folklorique… Il y a une nana sur un balcon (une poissonnière, une vraie) qui commente au micro le déroulement de la course et qui, à l’occasion engueule copieusement les équipages qui ne vont pas comme elle aimerait… Génial !!!

Après une belle balade sur l’île, retour au bateau et départ vers le havre de Rotheneuf que nous pensions bien protégé. En réalité notre mouillage a été pas mal chahuté et nous avons passé une nuit plutôt inconfortable.

Dimanche 8 août :

Navigation pépère jusqu’à St Malo en essayant de prendre un maximum de maquereaux (y en a qui veulent remplir le congélo…). Arrivés au Bas-Sablons nous décidons d’aller manger au restaurant pour clore cette belle croisière, mais là… nous faisons fausse-route… « le bulot » (c’est le restau que nous avons choisi) est décevant : cher et pas génial…

La première partie de notre croisière se termine, une partie de l’équipage quitte le bord et rentre directement en Normandie. Bruno emmène Yannick, Dédé et Jean-Jacques récupérer les voitures à Carteret

Bye bye les copains, à la prochaine…

 

Lundi 9 août :

Un nouvel équipage se constitue, Florence est arrivée hier soir de Normandie et Thierry, Arnaud, Solène et Eléonore arrivent ce matin de Dordogne.

Après un avitaillement du bateau, une redistribution des couchettes et une petite bouf’, tous ensembles pour la première fois,

c’est le départ vers le barrage de la Rance. Nous attendons plus d’une heure avant de pouvoir entrer dans l’écluse et lorsque le feu passe au vert, c’est la foire d’empoigne, tous les bateaux se précipitent dans le sas, ça se frictionne de tous les cotés et les skippers vocifèrent… Enfin l’écluse crache sa cargaison vers l’amont et comme par miracle les bateaux se dispersent sur la Rance qui s’élargit presque tout de suite.

La remontée s’effectue au milieu d’une verte campagne, calme et reposante. Nos deux sirènes, Solène et Eléonore (11 ans toutes les deux) sont en maillot de bain et se prélassent sur l’annexe restée sur le pont. Nous passons sous un double pont et, comme à chaque fois nous pensons que le mât va toucher… Mais non.      Louis-Paul à la barre, Jonathan trace son sillage sur l’eau calme, faisant s’ébrouer ou s’envoler des centaines de canards ou de poules d’eau. Le cours d’eau progressivement se rétrécit, une dernière petite écluse à passer puis c’est Dinan qui apparaît au détour d’un virage, son pont qui stoppe notre progression et ses remparts là-haut sur la colline. Il est tard. Pour certains la journée a été longue… Repas puis dodo.

Mardi 10 août :

Nous nous réveillons sous une pluie battante…Qu’à cela ne tienne, l’équipage enfile les cirés et part à l’assaut de Dinan. C’est beau Dinan, même sous la pluie, colombages, encorbellements, galeries d’artistes, vieux pavages… tout y passe. Puis retour au bateau pour un bon repas.

 

Nous redescendons la Rance pour gagner la mer et profiter des courants portants vers Jersey. Mais le vent est assez fort et les conditions de mer un peu pénibles…. Quelques estomacs sont malmenés et il faut bien la contribution des dauphins pour égailler un peu la fin du parcours. L’arrivée de nuit à St Hélier est un soulagement pour beaucoup… Ah !!! faut les mériter ces anglo-normandes !!!

Mercredi 11 août :

On se lève de bonne heure, petit dèj’ rapide et aussitôt on se met en quête de nos homards à 15 euros… Mais les cabanes ou nous les avions trouvés la semaine dernière sont fermées… après une longue balade c’est finalement au marché couvert de St Hélier que nous les achetons…à peine plus chers. Donc à midi, repas de homards… on pourrait être plus malheureux…

  

Après une petite sieste et une nouvelle balade en ville, départ pour Chausey. Nous quittons le port assez tard pour bénéficier des courants portants, nous avons un gros coefficient de marée et, dans ces coins-là, on ne navigue pas contre les courants. Arrivée dans le sound de Chausey par une nuit sans lune, avec des bateaux partout qu’on ne voit qu’au dernier moment…c’est sportif et passablement stressant. Aucune place de disponible, le vent est fort de même que le courant… Enfin nous apercevons une vedette sur laquelle nous allons pouvoir nous mettre à couple, mais l’opération n’est pas simple, il faut frapper une amarre sur le coffre avant puis une autre à l’arrière, il y a de la houle, on cogne un peu sur la vedette… et à un moment on voit sortir le patron de la vedette, un peu hagard et…pas très net (il nous apprend par la suite qu’il vient de fêter ses 60 ans avec un copain…) Afin de l’amadouer nous lui proposons de venir prendre l’apéritif à bord…(il n’est jamais que minuit…) et il accepte… Seulement, il est du type « bavard » le camarade et à 2 heures du mat il est encore là, nous n’avons pas mangé, Christine parvient à mettre les assiettes et les couverts mais ça ne le dérange pas, il continue à siroter son pastis… Nous mangeons sans que cela le gêne le moins du monde, il y a longtemps que nos petites sirènes dorment dans le lit-clos, et c’est en nous voyant préparer nos couchages qu’il se décide enfin à regagner son bord… Non sans nous avoir invités à venir prendre le café sur son bateau le lendemain.

Jeudi 12 août :

La nuit a été courte mais après un bon petit déjeuner nous sommes d’attaque pour effectuer une visite de l’île. Débarquement avec l’annexe, un peu chahutés par le clapot, et grande balade sur Grande-Ile puisque c’est son nom. Le temps splendide, lorsqu’on est à proximité du phare on aperçoit dans le lointain la silhouette du Mont St Michel.

De retour sur Jonathan, apéro et repas pour ne pas perdre les bonnes habitudes…et dans la foulée, nous allons prendre le café chez notre voisin de la nuit… Son bateau est une belle vedette qu’il a achetée d’occasion et qu’il retape amoureusement. Nous y accédons directement dans le poste de pilotage, assez spacieux pour nous y accueillir tous. Il nous fait visiter l’intérieur, un peu bordélique mais aménagé avec beaucoup de chaleur, grande cuisine/carré,  chambre/bureau spacieuse avec placard et grande glace… Ce qui est le plus beau finalement c’est la vue qu’il a de son cockpit sur tout l’horizon… Nous nous attablons et il sort de sa réserve un calvados de…100 ans d’âge paraît-il… Il est…franchement dégueulasse. Mais le type est tellement sympa, et tellement copain avec Yannick qu’on ne peut faire autrement que de le boire jusqu’à la dernière goûte…

Boostés par le calva de 100ans, nous décidons d’aller pécher quelques coquillages à pieds. Nous débarquons sur le plateau de l’autre coté du Sound et commençons à faire une magnifique récolte de praires, elles sont énormes et nos deux seaux se remplissent à vue d’œil. Notre euphorie est de courte durée… un gardien de la surveillance du littoral nous tombe sur le paletot et nous menace de 500€ d’amende… Nous ramassons des coquillages dans la réserve naturelle de Chausey, des plaquettes sont distribuées partout, des affiches nous informent de toutes parts et….nous ne les avons pas vu !!!  Le type est sympa, il exige seulement que nous remettions toute notre pêche à l’eau…Ce que nous faisons la mort dans l’âme, néanmoins soulagés de ne pas avoir été verbalisés. C’est donc beaucoup plus loin que nous avons du aller pêcher…et notre récolte, quoique correcte, fut loin d’égaler notre première razzia.

En fin de journée nous décidons d’aller mouiller à Port Homard, au pied du château Renault… Le capitaine il aime bien le coin et comme c’est lui le chef…. Par contre, ce n’est pas une très bonne idée, nous sommes à marée haute et la houle entre généreusement. Le bœuf-carottes préparé par Christine est diversement apprécié… Arnaud, un peu barbouillé préfère rester dans la descente d’escalier et garder le nez dehors, et le reste de l’équipage ne tarde pas à aller se coucher… Heureusement, la marée descendante nous amènera un peu de confort pour le reste de la nuit.

Vendredi 13 août :

Nous nous levons vers 8 heures pour ne pas avoir à subir le roulis qu’immanquablement la marée montante va nous apporter. Le petit déjeuner expédié, nous levons l’ancre pour mettre le cap sur St Malo. La mer est belle et il y a juste ce qu’il faut de vent pour que la navigation soit plaisante. Nous musardons un peu, ça sent la fin des vacances.

Une fois arrivé au port des Bas-Sablons, après un dernier repas et un bon nettoyage de Jonathan, arrive l’heure des séparations. Arnaud repart sur Paris, Thierry, Solène et Eléonore vont continuer leurs vacances à Carcan, Louis-Paul regagne le Morbihan et le skipper sa Dordogne. Seule Florence reste à bord pour attendre l’équipage suivant et continuer avec eux une semaine sur Jonathan…

Bon retour les amis et à une prochaine fois.

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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