18 au 29 juillet

La première partie, écrite en vers par Josette à été interrompue suite à l'accident de son mari à Groix. (Nous avons dû les rapatrier tous les deux sur Marseille par avion). La suite a été écrite par Marie-Claude.

Aventure en mer avec Jonathan du 18 au 25 juillet 2012

Ils sont venus chacun d’horizons différents

et se trouvèrent sept en arrivant au port

Il pleuvait sur Brest et le vent était fort

Amarré près du quai, attendait Jonathan

Il, avait fière allure, les flots battaient ses flans

Il n’attendait que nous pour larguer les amarres

Ils étaient tous venus pour voir Tonnerre de Brest

Faire le tour de Bretagne poussé par le vent d’Ouest

Jean jacques le Capitaine, Claudine son amie,

Secondé par Louis Paul, Henri François Marie,

Les matelots Danielle, Marie Claude et aussi

La petite Josette suivant Claude son mari.

C’était un mercredi du beau mois de juillet

Le dix huit, je crois, et l’air était bien frais,

Le lendemain matin, quatre heure avant midi

Les grands voiliers partirent et nous nous les suivirent,

Empruntant leurs sillages, nos yeux émerveillés

Découvrirent sur les flots, des voiliers par milliers.

De vieux gréements voiles rouges et fiers de naviguer

Aux trois et quatre mâts ressurgis du passé

Le spectacle était beau, à ne pas se lasser

Mais il fallait bientôt penser à déjeuner

Nous faisons une halte au port de Camaret

Où L’équipage heureux pu là se restaurer

Il fallut cependant bientôt hisser la voile

Audierne était prévu pour la prochaine escale

Quand ils y arrivèrent vers 9h du soir

3 des matelots n’étaient pas beau à voir

Josette ; Marie Claude et la sage Danielle

En proie au mal de mer, geignaient dans leur sommeil

Une fois pied à terre, le mal se dissipa

Et le trop bon repas personne ne négligea

Et le 20 au matin, l’équipage ravi,

Vit un peu de soleil sous le coup de midi

Plus tard nous affalons, en vue de Guilvinec

La faim nous tenaillait, nos gosiers étaient secs

le vent était bien faible, la mer peu agitée

Claude en figure de proue et josette gelée

Louis Paul à la barre, Jean Jacques dans le carré.

Le mouillage est prévu, c’est à Port la Foret

Le temps est au beau fixe, nous quittons le voilier

Pendant que les hommes gèrent les problèmes techniques

Les femmes visitent les sites touristiques

Et le soir le repas est toujours animé

Marie Claude notre trublion sarcastique

A qui Josette aimait à donner la réplique

Taquinait l’équipage, sans peur des représailles

Claude en rajoutait relançant la bataille

Le 21 juillet Le temps est au plus beau

Nous reprenons la mer, et cap sur Concarneau

Quelques heures d’escales, ne seront pas de trop

Pour visiter le port, les remparts, il s’en faut

Il est près de 15h, quand nous quittons le quai,

Le ciel est au beau fixe, mais le vent trop léger

Bientôt nous pourrons voir l’archipel des Glénans

Nous y arrivons pour le soleil couchant

Le bateau repose sur le sable mouillé

Nous descendons à terre nous dégourdir les pieds

Il fait doux, pas un bruit, sous le ciel étoilé

Nous regagnons le bord pour aller sommeiller

Le 22 au matin découverte de l’île

Nous pouvons nous baigner un peu jusqu’aux chevilles.

Jean Jacques s’acharnait à trouver des étrilles

En attendant que l’eau atteigne les béquilles

Vers le coup de midi le vent toujours absent

Nous remontons l’Aven, cette rivière d’argent

Aux rives bordées de jardins flamboyants

De superbes maisons et de buissons géants

Pont Aven se dessine au bout de la rivière

Superbe petite ville, de Gauguin la cité

La ville est un jardin, plein de fleurs colorées

De petits ponts curieux et de maisons de pierre

Lundi vingt trois juillet, poursuite du voyage

Cap sur l’île de Groix, où ce fut le mouillage

En fin d’après midi, nous rejoignons le port,

E là le lapin nous jeta un mauvais sort

Voulant éviter l’accrochage imminent

Entre un voilier anglais et notre Jonathan

A défaut de raison écoutant son courage

Claude usa de son pied comme d’un pare battage

L’accident arriva et ce fut la torture

Le voyage prit alors une toute autre tournure

Emmené aux urgences, c’est au port de Lorient

Que nous restâmes deux jours avant rapatriement

A Brest nous étions sept à chanter haut et fort

Et ils restèrent cinq quand nous quittâmes le port

Josette Lepage

Suite de voyage sur  JONATHAN du 18/07 au 29/07/2012

Mercredi 25/07

Josette et Claude nous quittent  de bon matin suite à l’accident de Claude. Nous étions 7 et nous retrouvons 5, leur compagnie nous manque déjà, c’est là les aléas de l’aventure.  Jonathan  poursuit sa route vers Belle Ile. Grand soleil, peu de vent , nous alternons moteur et voile. A Sauzon nous accrochons Jonathan à une bouée en attendant la marée pour entrer dans le port. Premiers bains pour les plus courageux, tandis que les autres farnientent.  18 h accès au port, nous prenons l’annexe pour une balade panorama sur le GR 34, puis nous allons écouter des « Chants marins qui amènent à la prière » auxquels nous sommes invités à participer.  Nous rentrons au bateau pour finir la soirée sous un ciel étoilé, la lune éclaire le village , une douce température accompagne ce moment de rêve

Jeudi 26/07

Claudine et Marie-claude chaperonnent Jean Jacques au village et rapportent un petit pot de confiture et une baguette pour le petit déjeuner des affamés restés au bateau. Nous décrochons Jonathan pour un cabotage autour de l’Ile : La Pointe du poulain, Ster-Ouen, Port Coton puis Goulphar  où nous découvrons avec l’annexe les secrets des rochers avoisinants ;  impressionnant !                 Après écoute de la météo nous n’irons pas à Hoedic, nous poursuivons notre route jusqu’au Croisic. L’accès au port est un peu délicat mais nous faisons entièrement confiance à Jean Jacques et Louis Paul.  Nous  n’allons pas nous balader après souper, quelques gouttes de pluie et la fatigue nous retiennent à bord.

Vendredi 27/07

Nous consacrons notre début de matinée à l’achat de billets de train, car, toutes les bonnes choses ont une fin, nous devons déjà penser au retour. Cette contrainte achevée, nous nous promenons dans cette charmante ville du Croisic par grand soleil, belle exposition de vitraux dans l’ancienne Halle aux poissons, puis nous revenons au bateau pour le déjeuner avant un départ vers 15 heures pour Pornichet ou nous passerons la nuit. Balade dans la ville côté la Baule, cela nous change de paysage, beaucoup d’immeubles, rien à comparer avec le début de notre croisière. Nous rentrons au bateau pour terminer la soirée. Anecdote un pêcheur accosté près de notre bateau a pêché un  maigre de 27 kilos, impressionnant !

Samedi 28/07

Départ de bon matin pour le Pouliguen «  grand soleil », l’entrée au port nous permet de découvrir cette belle ville. C’est  jour de fête, nous trouvons rapidement une place pour accoster, les voiliers sortent pour une régate. Un défilé démarre dès notre arrivée avec des danses bretonnes au son de la cornemuse, les costumes régionaux sont beaux, diverses régions sont représentées. L’ambiance est super sympa mais nous devons penser au retour pour le Croisic, déjeuner, puis nous reprenons le large pour notre dernière étape. La mer est houleuse et les vents peu favorables, nous arrivons au Croisic un peu tard, il était temps, nous trouvons la dernière place libre, quelques minutes plus tard nous n’aurions pu accoster. Nous terminons notre croisière appréciée de tous au restaurant « La Salicorne » à recommander aux gourmets avec un regret toutefois que Josette et Claude n’aient pas pu nous accompagner.

Un grand merci à Jean-Jacques et Louis-Paul pour leur compétence et patience lors de cette super expérience. Merci à l’hôtesse et cuisinière qui nous a régalés.

Bon vent aux prochains équipages. Marie-Claude.