16 17 juin

Week end des 16-17 juin

Vendredi soir

Claudine et Françoise sont accueillies à l'arrivée du train de Paris par Jean-Jacques (JJ) qui arrive à la gare de Cherbourg après s'être occupé  du ravitaillement.

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Installation à bord de Jonathan puis petit tour à trois vers la Capitainerie en attendant l'arrivée des autres participants.  De retour au ponton, l'intérêt marqué par JJ pour les panneaux solaires situés à l'arrière d'un superbe catamaran ("Miss Poes")  amarré tout près , permet d'engager la conversation avec le propriétaire. JJ l'invite à monter à bord de Jonathan. Ce sympathique hollandais très ouvert nous explique que lui et  son épouse ont le projet de faire le tour du monde durant  5 ans.

Un peu plus tard, arrivée à bord de Jonathan de Philippe et de son fils Jonathan (eh oui, cela ne s'invente pas...! ). Nous prenons l'apéro et dînons tous les 5 car ce n'est qu'n fin de soirée  que l'équipage sera au complet  avec l'arrivée plus tardive de ceux qui sont venus après leur journée de travail : Carole et Franck puis enfin Rémi  qui secondera le skipper.

Samedi

Au vu de l'avis de grand frais, tout le monde se demande si  le but assigné à ce week end, l'île anglo- normande d'Aurigny pourra être maintenu.

Au petit matin, JJ et Rémi sont allés relever à la capitainerie les dernières prévisions  météo. Le vent s'annonçant moins fort que prévu, notre skipper pense que l'objectif d'Aurigny peut être tenté, à condition de partir à 9h30 au plus tard afin de profiter au mieux des courants.

Tout le monde enfile les cirés et Jonathan quitte donc le port à l'heure dite.

Assez vite cependant, au sortir de la rade de Cherbourg qui nous protège, le vent forcit et la mer se creuse. On reçoit de beaux paquets de mer dans la figure. Le vent s'établit autour de 35 nœuds avec des rafales à 40 nœuds (force 8). On constate que très peu de voiliers ont pris la mer !

Prise de ris et génois enroulé. Malgré cela, notre skipper considère que le Raz Blanchard serait trop périlleux à franchir dans ces conditions et décide donc de renoncer à Aurigny et  propose, comme alternative, une navigation le long de la côte pour rejoindre le port d'Omonville- la- Rogue.

En cours de route, nous passons auprès  de l'imposant remorqueur de sauvetage "l'Abeille Liberté" qui se tient prêt à intervenir.

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Mouillage dans le petit port d'Omonville dans un cadre agréable. Sympathique apéro au soleil suivi du déjeuner.

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Vers 15 h, les hommes gonflent l'annexe pour nous permettre de débarquer dans le petit port.

Nous faisons une agréable promenade le long du sentier du littoral en direction de Port Racine et doublons la pointe Jardeheu. Le vent est toujours soutenu mais le soleil brille. Aussi ne résistons nous pas à une pause farniente sur le moelleux tapis herbeux bordant le sentier !

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Au retour, JJ propose d'acheter tourteau + araignée à une petite marchande locale pour agrémenter notre dîner.

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Après nous être désaltérés au Café du  Port avec un bon cidre, nous reprenons l'annexe (3 navettes pour JJ) afin de retourner à bord de Jonathan.

De retour à bord, on s'occupe du tourteau et de l'araignée qui par chance tiennent tous deux dans la cocotte. Cuisson à l'eau de mer, durant le temps conseillé par le cuistot du café.

Cuisson impeccable et les amateurs se régalent. Malheureusement, à cause de la houle entraînant roulis et tangage, l'effectif autour de la table est un peu réduit . Certains, atteints par le mal de mer se sentent mieux à l'air libre, et d'autres rejoignent assez vite  la position horizontale sans avoir mangé ...

Au final tout le monde au dodo de bonne heure mais ... le sommeil est assez troublé car la nuit est marquée par divers bruits sur le bateau qui est chahuté par le vent,  lequel ne faiblit que vers le petit matin, comme prévu par la météo.

Dimanche

On quitte le mouillage pour se rediriger vers Cherbourg. Navigation sous un temps gris et pluvieux, avec un vent beaucoup plus modéré que la veille.

Nous dépassons la rade de Cherbourg et la suggestion de JJ est de rejoindre le petit port du Becquet pour y jeter l'ancre pour le déjeuner. Malheureusement on doit y renoncer faute d'une profondeur d'eau suffisante (la marée ne sera haute que 2 heures plus tard et on ne peut attendre).

Nous retournons donc nous amarrer à Cherbourg . Nous prenons le dernier déjeuner à bord. Il reste du tourteau et de l'araignée et Carole nous a concocté une sauce tomate maison pour accompagner les pâtes.

Ensuite rangement et nettoyage du bateau qui attend son prochain équipage le mardi.

Pour résumer, petite déception de n'avoir pu découvrir Aurigny (mais chacun sait qu'on doit toujours s'incliner devant  la mer et le vent ... ),  néanmoins de bonnes sensations pour cette prise de contact avec Jonathan et week end très sympathique dans la bonne humeur.

A coup sûr une expérience à renouveler !

Françoise

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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